- Inszenierung – Antú Romero Nunes
- Première représentation
- 1 heure 35 minutes sans pause
- Dans une langue imaginaire, compréhensible pour les visiteurs germanophones
- Sans surtitres
- Intéressant pour les personnes à partir de 14 ans
Des demi-dieux et des hommes
La guerre est absurde. Elle est menée par des plaisantins. Troie est détruite, Achille est tombé. Il reste sa mère Thétis, une nymphe, et Ulysse. A la manière des clowns de Beckett, ils tentent de surmonter la perte, jouent, pleurent et cherchent le bien dans l'homme. Finalement, Ulysse se retrouve aux Enfers et rencontre Achille lui-même.
Après 'Die Odyssee', le réalisateur Antú Romero Nunes se sert de nombreux motifs de 'L'Iliade' d'Homère. Il les prend comme prétexte et en fait une soirée magique sur deux personnes que peu de choses rapprochent, mais qui se souviennent néanmoins ensemble du dernier grand héros. Une confrontation ludique avec l'absurdité des grands conflits.
Table de livres numérique
En collaboration avec la dramaturgie, le centre culturel bâlois Bider & Tanner organise depuis de nombreuses années la table des livres pour nos pièces. Désormais, cette sélection de livres, CD, DVD, catalogues ou encore partitions est accessible à tout moment dans la boutique en ligne. Cela vaut la peine d'y jeter régulièrement un coup d'œil.
Mediathek
- Inszenierung –
- Bühne –
- Kostüme –
- Komposition –
- Lichtdesign –
- Dramaturgie –
- Video –
Calvin Lubowski
Pohl und Winter sprechen nun eine Art frei erfundenes Holländisch, was vielleicht daran erinnert, wie heutige Griechen Altgriechisch hören, vielleicht ist es auch nur sehr lustig. Auf jeden Fall schafft die Sprache eine nachdenkliche Distanz, vom Sinn her versteht man jedes Wort, Donnergott Zeus ist hier der ‹Donderbrömler›.
Besonders toll ist es den beiden Darstellern zuzusehen, mit welcher Lust sie in dieser Kunstsprache all diese Rollen spielen, diese überzeichneten Figuren.
Jetzt ist der Bühnen-Slang ins Niederländische gekippt, mit englischen und deutschen Einsprengseln. Das Erstaunliche dabei: Man versteht fast alles. (...) Die aufgekratzte Crew jongliert während hundert vergnüglicher Minuten frisch und frech mit Themen aus der ‹Ilias›, als wären Monty Python und die Marx Brothers in die Antike eingebrochen – und manchmal scheinen Beckett-Clowns noch eine Prise existenzielle Verzweiflung beizumischen.
Aber wer hat nun diesen Achilles ‹gemacht›, (...) wer ist schuld an seinem Tod? Pohl und Winter nutzen diesen ersten Teil mit enormer, ansteckender, körperlicher Spiellust. Sein Unverständnis fliesst unmittelbar in die Körperhaltungen der Figur, während sie lange untergründiger bleibt.